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Comment seront revalorisées les prestations d’action sociale interministérielle

Deux circulaires publiées durant l’été officialisent la revalorisation des plafonds de l’aide à l’installation des personnels de l’État (AIP) ainsi que l’attribution d’une aide supplémentaire de 60 euros pour les agents bénéficiaires de chèques-vacances. 

La revalorisation des prestations d’action sociale interministérielle est actée. Deux circulaires publiées le 26 juillet détaillent en effet la série de mesures annoncées fin juin par le gouvernement pour améliorer ces dispositifs dont bénéficient les agents de l’État. L'exécutif répondait ainsi aux syndicats qui ne cessent de l’alerter sur la sous-consommation “chronique” du budget dévolu chaque année à ces prestations. Une sous-consommation de l’ordre de 9 millions d’euros cette année sur un budget total de quelques 133 millions d’euros.

La première de ces circulaires acte ainsi l’attribution d'une aide supplémentaire de 60 euros pour les bénéficiaires de chèques-vacances au sein de la fonction publique d’État. Cette mesure dérogatoire s'applique précisément aux “bénéficiaires d’un plan d’épargne chèque-vacances servi entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2021”, indique la circulaire. La nouvelle bonification fait suite à une première bonification supplémentaire de 100 euros qui leur avait été attribuée en 2020 dans le cadre de la crise sanitaire. 

De 200 à 600 euros de plus pour l’aide à l’installation 

La seconde circulaire, quant à elle, revalorise les plafonds de l’aide à l’installation des personnels de l’État (AIP). Une aide destinée à prendre en charge une partie des frais d’installation des agents de l’État “primo-arrivants” dans la fonction publique de l’État ou affectés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Sont notamment concernés les dépenses au titre du premier mois de loyer, les provisions pour charge, les frais d'agence, les dépôts de garantie, les frais de déménagement, etc.

La tranche de base de l’AIP passe ainsi de 500 à 700 euros. Applicable aux territoires situés en “zone tendue” ou en zone "QPV", la seconde tranche de cette aide passe quant à elle de 900 à 1 500 euros. 

À noter que la circulaire acte, par ailleurs, l’ouverture de cette prestation aux agents contractuels. Pour en bénéficier, ceux-ci devront toutefois disposer d’un contrat d’une durée au moins égale à un an ou de plusieurs contrats successifs d’une durée totale d’un an au moins. Toutes ces nouvelles dispositions sont applicables aux demandes présentées à compter du 1er juillet dernier. 

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