Ces dernières années, l’accélération des nouvelles innovations technologiques influence la révolution digitale du secteur public. Avec l’adoption de la doctrine “cloud au centre” en 2018, l’État exige l'utilisation du Cloud pour tout nouveau projet numérique et les rénovations de l'architecture applicative de l'État. Cette mesure vise à accélérer la transformation numérique de l’administration et des collectivités tout en garantissant la sécurité et la protection des données des citoyens et des entreprises. Depuis près de cinq ans l’État fait évoluer et simplifie son approche de gouvernance des nouveaux usages numériques et renforce la résilience des produits numériques notamment au travers des référentiels ANSSI.
Force est de constater que, quand il s’agit d’infrastructure informatique, le “cloud computing” a fait ses preuves en termes de transformation numérique de l'État, de ses administrations et des collectivités. La stratégie de l’administration en faveur du cloud repose sur un double objectif : développer l’utilisation du cloud par les administrations et les collectivités et promouvoir une stratégie déployée en fonction des usages et de la sensibilité des données. Chaque administration ayant le choix de mettre en place la solution cloud qui est la plus adéquate à ses besoins. Cependant, la diversité des offres peut paraître déroutante au premier abord. À-t-on besoin de cloud privé ou cloud public ? Comment gérer ces différents clouds ?
Combiner les ressources du cloud privé et public
En combinant les ressources du cloud privé et public au sein d'une architecture unique, le cloud hybride s'avère être une solution intéressante. Les organisations bénéficient des avantages des deux environnements tout en préservant le contrôle de leurs données. Offrant l'évolutivité et les économies d'échelle du cloud public ainsi que la sécurisation et la personnalisation de l'environnement privé, cette approche profite de la flexibilité des clouds publics tout en conservant la confidentialité, la sécurité, la souveraineté et la personnalisation inhérentes aux clouds privés.
En termes de tendances, on constate que beaucoup d’organisations misent sur une formule hybride, comme l’indique la dernière édition de l’étude annuelle Cloud Index de Nutanix. D’après le dernier rapport publié début 2023, 60 % des équipes IT utilisent plus d'une infrastructure informatique. Ainsi, plusieurs sites peuvent être connectés et des échanges de données peuvent être orchestrés. Cette approche a le mérite de rendre invisible les infrastructures et la maintenance grâce à des mises à jour automatiques et des processus automatisés. Tous ces facteurs font du cloud hybride un choix idéal pour toute organisation cherchant à optimiser ses capacités et ses coûts d’exploitation et de possession.
Quelle que soit la configuration choisie, selon l’étude de Nutanix, 94 % des organisations déclarent qu'il leur serait utile de disposer d'un lieu unique pour gérer les applications et les données dans les différents environnements. Une plateforme multicloud hyperconvergée permet de moderniser l’infrastructure des datacenters, réduire les coûts de stockage et de maintenance des infrastructures et logiciels et facilite la mise en place d’une stratégie de cloud hybride, en accord avec les recommandations de l’État.
