Ce colloque inaugure un cycle sur les Solutions fondées sur la nature (SFN) qui constituent l’un des axes du plan Biodiversité, et sont principalement promues par l’UICN.

Il mettra en avant la justification économique des SFN, tant à titre « défensif » (les SFN permettent-elles d’échapper aux risques majeurs pointés par le rapport du Forum économique mondial ?) qu’à titre « prospectif » (de quel modèle de développement économique les SFN relèvent-elles).
Le contenu de ce colloque s’inscrira dans le cadre de la crise de biodiversité sans précédent que nous connaissons, matérialisée par une succession de zoonoses dont la Covid-19 est la plus massive.

L’actuelle pandémie mondiale de COVID 19 n’a fait que renforcer ce constat. Le comité français de l’UICN appelle à considérer cette crise (qui pourrait en préluder bien d’autres), comme un signal d’alarme, en alertant sur ses origines qui résident dans les pressions humaines sur la nature.
Ainsi, le trafic pratiqué sur des animaux sauvages « exotiques » (tel le pangolin), encouragé par le non-respect de l’annexe 1 de la convention de Washington interdisant le commerce international des espèces menacées de la Liste rouge de l’UICN, a favorisé la diffusion de virus chez l’homme.

La transmission de virus d’origine animale, qui n’auraient jamais dû atteindre l’homme, hors de leurs zones d’origine, a également été favorisée par les destructions des habitats naturels. Outre les diminutions de distances, cellesci ont aussi perturbé l’équilibre dynamique des écosystèmes qui régulait les agents pathogènes potentiellement dangereux pour l’homme.
Contre ces déséquilibres écologiques induits par l’activité humaine, il est donc très important que la nature puisse retrouver une résilience qui est aussi indispensable à notre santé.

Découvrez l'entrevue accordée par Axelle Barrau, sous-directrice de l’Innovation pédagogique et collaborative du ministère de la Transition écologique, dans le dernier numéro d'Acteurs publics.

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