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Ateliers, coaches : comment les directeurs d’administration centrale vont être formés à l’écologie

Le gouvernement Borne lance, ce mardi 11 octobre, son plan de formation des 25 000 cadres de l’État à la transition écologique. Les 220 directeurs d’administration centrale seront les premiers concernés, avant une montée en puissance du dispositif.

La Première ministre, Élisabeth Borne, entourée des ministres de la Fonction publique, Stanislas Guerini, et de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.

Top départ. Annoncé lors du séminaire gouvernemental de rentrée, fin août, le plan de formation des 25 000 cadres de l’État à la transition écologique est lancé, ce mardi 11 octobre, à l’occasion d’un événement organisé par l’exécutif à l’Institut national du service public (INSP). Un événement auquel participent 4 membres du gouvernement : le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini ; le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu ; la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, et la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau.

Avec ce plan de formation, le gouvernement entend “créer une culture commune”, “assurer l’exemplarité de l’État pour qu’il puisse prendre toute sa part dans le grand défi de la transition écologique”, dans la suite du plan “État exemplaire” que l’exécutif vient de présenter. “Ce ne sera pas uniquement une formation sur le climat, mais aussi sur les autres crises écologiques que traversent nos sociétés et les ressources naturelles, précise l’entourage du ministre Stanislas Guerini. Les cadres doivent maîtriser tous les enjeux liés à la transition écologique de manière à mieux prioriser leurs actions.”

Une vingtaine d’heures en plusieurs modules

Dans les faits, les 220 directeurs d’administration centrale (DAC) seront les premiers cadres à bénéficier de ces formations, dès la mi-octobre et jusqu’à la fin de l’année. Des formations qui seront pilotées par la délégation interministérielle à l’encadrement supérieur de l’État (Diese) et qui se dérouleront à l’INSP. Organisés en présentiel et en distanciel pour une vingtaine d’heures, les modules de formation prévus se matérialiseront notamment par des “éclairages” de la part d’experts et personnalités pour “acculturer” ces cadres aux enjeux climatiques. 

Des “ateliers de mise en pratique” sont également prévus pour les DAC pour leur apprendre comment réduire leur empreinte écologique et “identifier des solutions” en la matière. Le gouvernement mise également sur le terrain, avec l’organisation de rencontres de petits groupes de DAC avec des acteurs “qui font et déploient des actions” en faveur de la transition écologique (entreprises, opérateurs, associations, organisations…). “L’idée, c’est de sortir du bureau, de débureaucratiser, pour aller sur le terrain et toucher du doigt la solution qui existe”, souligne l’entourage de Stanislas Guerini. 

Les 25 000 cadres de l’État formés d’ici 2024

Un “accompagnement individualisé” de ces DAC par des coaches est également prévu à l’issue de cette formation. Issus notamment du ministère de la Transition écologique et plus globalement de la communauté interministérielle des responsables de pôle de coaching (piloté par la DITP), ces coaches “permettront aux directeurs de mettre en mouvement leur organisation et de mettre en œuvre leur plan d’action pour réussir la transition écologique”. 

Charge ensuite à l’exécutif de faire monter en puissance le dispositif de formation, fort des enseignements qu’il aura tirés de la formation des DAC. Le gouvernement mise sur une formation des quelque 25 000 autres cadres de la fonction publique d’État d’ici 2024 et des cadres de la territoriale et de l’hospitalière d’ici 2025. 

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