LE CLUB DES ACTEURS DE LA PERFORMANCE PUBLIQUE

Partager

Fondée en 1972 par cinq ingénieurs allemands, SAP est une société européenne de plus de 100 000 employés, qui a su s’imposer comme l’un des principaux éditeurs de logiciels de gestion de processus métier au monde, grâce à ses solutions offrant un traitement des données et des flux d’informations efficaces au sein des organisations.
 

Depuis plus de trente ans, SAP est implantée en France où elle emploie près de 2 000 personnes, dont plus de 1 600 dans ses centres de recherche et développement à Paris, Mougins et Caen, pour être au plus près de ses utilisateurs et partenaires. Consolidateur industriel, elle a investi dans de nombreuses pépites technologiques françaises et elle accompagne le développement de startups grâce à son incubateur SAP.iO.
 

SAP participe à la transformation numérique de nombreux acteurs français, de toute taille et de tout secteur d’activité. Elle propose notamment aux acteurs publics des solutions reposant sur une exploitation utile de la donnée afin qu’ils bénéficient d’un suivi en temps réel de leurs politiques, de leurs flux financiers, et de leurs agents, pour piloter plus efficacement leurs organisations et améliorer les services rendus aux citoyens.
 

SAP est représentée au sein du Club par Emmanuel LEMPERT, vice-président des affaires gouvernementales pour la France, l’Afrique et le Moyen-Orient.

2 min

Emmanuel Lempert : “L’IA dans le secteur public doit réussir son concours d’explicabilité”

Vice-président des affaires gouvernementales pour la France, l’Afrique et le Moyen-Orient de SAP, Emmanuel Lempert analyse les enjeux de l’intelligence artificielle au service de l’action publique. L’explicabilité et la transparence doivent aller au-delà de la traçabilité technique des systèmes d’intelligence artificielle, estime-t-il. L’enjeu est l’aide à la décision humaine et non la prise de décision. 

L’intelligence artificielle (IA) se situe à la région cruciale des territoires techniques et éthiques. C’est pourquoi, SAP, société européenne d’envergure internationale, a défini dès 2018 des grands principes directeurs devant guider l’utilisation de l’IA dans ses solutions. Force est de constater que l’établissement de tels principes est aujourd’hui une condition sine qua non de l’injection de l’IA dans le secteur public ; c’est-à-dire dans les mécanismes de prise de décision publique. 

La confiance ne se décrète pas. Être en mesure de justifier l’apport et l’efficacité de l’intelligence artificielle dans une perspective d’action publique impose de démontrer qu’une IA, quelle que soit sa force, reste explicable, et que ses modèles d’apprentissage reposent sur des démarches d’élaboration contraintes par un horizon éthique clair, susceptible de générer une forme de consensus social.

À titre d’exemple : l’explicabilité, la capacité à expliquer un modèle, ses objectifs, ses logiques, ses mécanismes, et ses résultats, voire ses biais admis, soit, tout ce qui permet de comprendre comment les systèmes d’IA prennent des décisions, s’impose comme un prérequis naturel à toute utilisation de l’IA dans le secteur public. La mise en place de normes d’assurance qualité et de sécurité, de modèles de surveillance et de mécanismes de gouvernance, incluant des tests approfondis tout au long du cycle de vie de l’IA, permettra d’éviter les dérives et d’évaluer les résultats.

Il devra exister demain un corpus permettant aux citoyens d’obtenir des informations sur les systèmes d’IA actifs à l’occasion d’une prise de décision publique les affectant.

La sagesse devrait imposer d’exclure tout système d’IA qui serait lui-même exclusif d’une intervention humaine, sauf à vouloir s’affranchir à l’avenir de tout horizon d’auditabilité pour des pans entiers de décisions publiques. Dans le secteur public, l’explicabilité et la transparence doivent aller au-delà de la traçabilité technique des systèmes d’IA. Ils doivent demeurer intègres et directement accessibles à l’intelligence humaine.

Au même titre qu’il existe aujourd’hui des règles encadrant la transmission de documents publics aux citoyens, il devra exister demain un corpus frère permettant aux citoyens d’obtenir des informations sur les systèmes d’IA actifs à l’occasion d’une prise de décision publique les affectant.

SAP a toujours placé les personnes et les processus au cœur de son développement. Les systèmes d’IA qu’elle développe sont transparents : il est possible de comprendre comment les inférences sont générées et pourquoi des recommandations sont émises, tout en garantissant un niveau élevé de sécurité des données. En entraînant ses systèmes d’IA à partir de données secteurs et métiers étendues, SAP a fait le choix délibéré de développer une IA anthropocentrée, dans une perspective d’aide à la décision humaine et non de prise de décision.
 

Club des acteurs publics

Votre navigateur est désuet!

Mettez à jour votre navigateur pour afficher correctement ce site Web. Mettre à jour maintenant

×