LE CLUB DES ACTEURS DE LA PERFORMANCE PUBLIQUE

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Deloitte, avec ses équipes de conseil au secteur public, est un acteur engagé dans la réforme de l’État à travers de nombreuses missions d’audits de modernisation, de revues générales des politiques publiques et d’élaboration de plan de transformation.

2 min

Les Français attachés à leur système de santé.

La 4ème édition de l’étude Santé de Deloitte réalisée avec l’Ifop montre un fort attachement des Français à leur système de santé en général mais aussi des inquiétudes sur l’évolution de leur budget santé et l’accès aux soins.

Au-delà de la forte adhésion à leur système de soins qu’ils jugent toujours performant, les Français sont conscients de sa fragilité et de la nécessité de le réformer pour le pérenniser.

Plutôt qu’une différenciation des remboursements selon les revenus, les Français préfèrent  une responsabilisation de chacun. Une grande majorité des Français estime que les patients aux comportements à risque (consommation excessive de tabac ou d’alcool par exemple…) doivent contribuer davantage aux frais de santé. Et ils rejettent les propositions visant à diminuer ou moduler les niveaux de remboursement en fonction des revenus de l’assuré (63%). Ils restent ainsi attachés au principe d’égalité d’accès aux soins telle que connue en France.

Les Français manifestent leur soutien à une médecine accessible et proche : 54% des Français ont le sentiment que le nombre de médecins généralistes diminue dans leur région et 62% sont opposés au regroupement hospitalier au niveau territorial. Cela conduit une majorité des personnes interrogées à considérer que la liberté d’installation des médecins est une mauvaise chose car certaines zones du territoire manquent actuellement de médecins (62%) : cette opinion a progressé de 4 points en 5 ans.

Les Français interrogés partagent le sentiment que le niveau des remboursements est satisfaisant pour ce qui concerne les dépenses courantes. Ainsi, tant pour la consultation de médecin généraliste (90%), que pour les dépenses de pharmacie (81%), le niveau de prise en charge est plébiscité. En revanche, dès lors que l’on aborde le sujet des frais dentaires (45%) ou d’optique (45%), le niveau de satisfaction suit celui du remboursement .

S’agissant de la prévention, 93% des Français pensent qu’elle peut contribuer à la baisse du déficit de l’Assurance Maladie : dans ce cadre,  ils sont en attente des informations de la part, tant des institutions telles que le Ministère de la Santé (73%), ou l’Assurance Maladie (68%), d’acteurs privés comme les laboratoires pharmaceutiques et fabricants de matériel médical (69%) ou les mutuelles (66%) que des professionnels de santé comme les pharmaciens (63%) ou la médecine du travail (60%).

Enfin, un Français sur deux témoigne d’un intérêt concernant une éventuelle souscription à une sur-complémentaire santé financée par leurs soins. Parmi les personnes se déclarant prêtes, les deux tiers est disposée à payer en moyenne près de 20€ par mois.

Preuve que nos concitoyens ont conscience du besoin de mener une réforme du système de santé et sont prêts à des efforts, mais pas à n’importe quel prix !


Michel Sebbane, Associé Conseil Secteur Public Santé et Social chez Deloitte.

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