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Le fonds dédié aux conditions de travail cible la santé mentale et le bien-être

Le fonds interministériel pour l’amélioration des conditions de travail (Fiact), doté d’un budget total de 1,1 million d’euros, va financer en tout 37 projets en 2022.

Au terme d’une campagne d’appel à projets lancée par le Fonds interministériel pour l’amélioration des conditions de travail (Fiact), 123 dossiers ont été déposés sur la plate-forme dédiée. Le comité de sélection, qui s’est réuni le 16 mars dernier, a retenu 37 d’entre eux, soit environ 30 % des candidatures, pour un montant moyen de financements accordés par projet de 22 626 euros et un budget total de 1,1 million d’euros.

Pour rappel, les projets lauréats sont issus de tous types d’administrations : déconcentrées, centrales ou établissements publics. Au global, les projets retenus par le comité de sélection portent principalement sur la prévention des risques – spécifiques, psychosociaux et démarche globale de prévention – (37,8 %), sur l’accompagnement des collectifs de travail (27 %) et sur les démarches de qualité de vie au travail (19 %). 

Dans le détail, les thématiques des projets se découpent en 8 catégories distinctes. La première concerne l’accompagnement des collectifs de travail ou d’organisation avec des projets visant, par exemple, à mieux vivre les transformations, à faire face à la massification du télétravail, à retrouver du sens au travail, à mieux accompagner le management dans cette période de crise, ou encore à mieux organiser le travail en temps de Covid et à créer des temps d’échanges avec la société civile.

En matière d’aménagement des espaces de travail, les préoccupations s’orientent vers des aménagements favorisant “le nouveau collectif” et des installations nécessaires au bien-être au travail. Les projets ayant trait à une démarche globale de prévention des risques s’orientent principalement vers des actions de sensibilisation, et plus précisément autour des troubles musculo-squelettiques (TMS). 

Assistance et prévention 

Concernant la thématique “démarche QVT”, les dispositifs retenus tournent bien sûr autour de la mise en place de méthodes pour entamer une démarche QVT, mais aussi autour de la régulation de la charge de travail. En matière de médecine de prévention, la région Centre-Val de Loire va, par exemple, voir son projet en faveur de la création d’un pôle mutualisé de médecine de prévention interfonctions publiques accompagné par le Fiact. 

Sur la prévention des risques spécifiques, les priorités s’orientent principalement vers la mise en place de dispositifs d’assistance physique, d’une plate-forme “e-santé” de prévention des TMS en Île-de-France, ou encore vers l’installation de groupes de parole pour les agents en charge de contrôle au sein de la direction départementale des populations de la région Occitanie.

Sur la prévention des risques psychosociaux (RPS), les projets tournent par exemple autour de la réalisation d’une capsule pédagogique et d’une séance de théâtre immersif sur les violences psychologiques au travail en Auvergne Rhône-Alpes, sur des actions de prévention des RPS dans un contexte de crise sanitaire en Bretagne, ou encore sur la création d’une maison de médiation institutionnelle pour le bien-être au travail en Paca. 

Sur les questions de santé en général, le seul projet retenu dans cette catégorie concerne la création d’un programme de formation aux premiers secours en santé mentale en Occitanie et dans les ministères sociaux en Île-de-France. 

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Club des acteurs publics

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