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Le numérique plébiscité pour améliorer la qualité des services publics

À l’occasion d’une enquête exclusive menée pour Acteurs publics, SCC et Dell Technologies, des agents publics – dont ceux ayant des fonctions dans le domaine de l’informatique ou de la gestion des systèmes d’information – ont été amenés à se prononcer sur le développement du numérique dans les organisations publiques ainsi que sur les cyberattaques.

Pour une large majorité des personnes interrogées par l’Ifop (80 %, et jusqu’à 88 % dans les fonctions SI), les technologies et les outils numériques sont un levier d’amélioration de la qualité des services publics.
 

La confiance numérique et le numérique responsable sont perçus comme des atouts majeurs pour l’adoption des services publics par les usagers dans une proportion similaire : 78 %.
 

1 agent sur 3 mal équipé 

Afin d’améliorer le travail des agents au quotidien et d’optimiser les services délivrés aux usagers, les fonctionnaires estiment qu’il faut avant tout accompagner les agents pour une meilleure acculturation (76 %) et mettre en place une plus grande collaboration entre services (70 %). Le développement de nouveaux outils numériques arrive en dernier, cité par 36 % des personnes interrogées
 

Près d’un tiers (32 %) juge que les collaborateurs de leur organisation ne sont pas bien équipés pour faire face aux situations de travail en mobilité. Preuve qu’il reste encore du changement à effectuer afin que l’ensemble des agents aient un environnement adapté aux nouvelles façons de travailler. On observe là un décalage entre spécialités : seuls 22 % des spécialistes des systèmes d’information constatent des carences, contre 35 % chez les autres fonctionnaires. 


 En ce qui concerne la cyberrésilience, si une majorité des personnes interrogées (59 %) estiment que leur organisation a une capacité élevée en la matière, ce n’est pas pour autant une écrasante majorité.
 

Risque « cyber » : 1 agent sur 2 ne se sent pas accompagné 

Donnée qui montre l’ampleur du risque, 37 % des fonctionnaires affirment que leur organisation a déjà subi une cyberattaque (hacking, vol de données, demande de rançon, blocage des outils informatiques, etc.)
 

Parmi ceux qui n’en ont pas subi, plus de la moitié (57 %) confessent que leur entreprise présente un risque élevé d’en affronter une.

Face à ce risque, près de la moitié des fonctionnaires interrogés (48 %) avouent ne pas se sentir suffisamment accompagnés et sensibilisés sur le sujet de la cybersécurité.


De façon générale, pour se prémunir des cyberattaques, les fonctionnaires ayant des fonctions dans l’informatique ou la gestion des SI ont recours aux antivirus (87 %), aux pare-feu (84 %), aux sauvegardes de données (80 %), aux VPN (71 %) et, dans une bien moindre mesure (31 %), à l’externalisation des données.

Afin d’atteindre les objectifs de cybersécurité, il est selon eux nécessaire de développer la formation avant tout (50 %) et l’humain (45 %).

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Club des acteurs publics

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