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Le sens et la mission, critères essentiels pour rejoindre la fonction publique

Près de 8 des agents interrogés sur 10 jugent que les parcours de carrière proposés par les administrations ne sont pas adaptés aux nouveaux entrants et aux nouvelles générations. À l’occasion d’une grande consultation menée par l’Ifop pour Acteurs publics et Cegid auprès de 2 000 agents de la fonction publique, ces derniers ont été amenés à se prononcer sur les carrières dans la fonction publique.

 

Largement critiqué et remis en cause ces dernières années, le statut de fonctionnaire et la sécurité qu’il apporte se voit jugé comme primordial pour celles et ceux qui souhaitent intégrer la fonction publique, selon 58 % des personnes interrogées. Si une majorité le confesse, cette opinion n’est pas pour autant hégémonique, alors que cet avantage revient régulièrement dans la sphère publique et médiatique comme le facteur numéro un d’attrait des services de l’État.

Localisation géographique

Les autres critères mis en avant dans le choix d’un poste sont la mission proposée et son sens (78 %), la localisation géographique (47 %) ou bien encore le traitement et/ou les avantages liés à ce poste (45 %). 


Connus par 87 % des agents, les sites agrégateurs d’emploi de la fonction publique devraient notamment, selon ceux les connaissant, permettre, pour améliorer l’expérience des candidats, une évaluation rapide des compétences pour proposer des offres auxquelles les candidats n’auraient pas pensé (64 %), ainsi qu’un moteur de recommandations personnalisées proposant des offres cohérentes avec le parcours (58 %).

Aide de l’intelligence artificielle

Pour aider à la recommandation d’opportunités, ils se montrent également favorables à une aide de l’intelligence artificielle (IA) : 74 % se disent à l’aise avec cette idée.

Les personnes interrogées se révèlent très critiques sur les parcours proposés aux nouveaux entrants : seulement 28 % estiment qu’ils sont adaptés aux nouvelles générations.

Pour réussir une intégration dans un nouveau poste, les agents de la fonction publique préconisent un parcours de formation adapté (64 %), un programme de parrainage avec un pair (53 %) ou bien encore une conversation continue avec son management (50 %).

Dans cet esprit de parcours non adaptés, moins de la moitié des personnes interrogées assurent que leur organisation propose des formations adaptées aux plus jeunes (46 %, mais seulement 36 % chez les moins de 35 ans).

Pour améliorer la situation, ils proposent notamment d’instaurer des recommandations personnalisées de parcours de formation (69 %), ainsi que des microcapsules de formation (29 %).

Cette enquête réalisée par l’Ifop a été menée par questionnaire auto-administré en ligne du 9 janvier au 3 février 2023 auprès d’un échantillon de 1 994 agents publics (administrations centrales et services déconcentrés : 45,1 % ; collectivités territoriales : 28,6 % ; administration hospitalière : 4,6 % ; établissements publics : 18 % ; organismes de droit privé exerçant une activité de service public : 1,6 % ; autres : 2,2 %) 

      

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