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Les rémunérations du nouveau corps des administrateurs de l’État se précisent

Un décret publié mercredi 15 décembre fixe l’échelonnement indiciaire applicable aux membres du nouveau corps des administrateurs de l’État, qui verra le jour le 1er janvier 2022 et qui intégrera en premier lieu les administrateurs civils. Une nouvelle grille est prévue à compter du 1er janvier 2023, date de mise en extinction des autres grands corps de l’État.

Plus que quinze jours avant la création du corps des administrateurs de l’État. C’est le 1er janvier 2022, en effet, que verra le jour ce nouveau corps interministériel, qui regroupera à l’avenir l’ensemble des corps aujourd’hui formés par l’ENA (et demain l’INSP), à l’exception des corps juridictionnels. Création d’un nouveau corps oblige, un décret, publié mercredi 15 décembre, fixe l’échelonnement indiciaire applicable, à compter du 1er janvier, aux futurs administrateurs de l’État. 

Cette grille indiciaire reprend celle aujourd’hui en vigueur pour les administrateurs civils, qui seront les premiers à intégrer le nouveau corps. Ce sera chose faite dès le 1er janvier 2022, comme pour les conseillers économiques. La seule modification réside en la linéarisation du 6e échelon du troisième grade, celui d’administrateur général.

Nouvelle grille en 2023

Cet échelonnement indiciaire aura toutefois rapidement vocation à évoluer, puisqu’une nouvelle grille indiciaire des administrateurs de l’État sera applicable à compter du 1er janvier 2023. Une grille revalorisée, cette fois-ci, pour tenir compte du reclassement des autres grands corps de l’État ayant vocation à intégrer celui des administrateurs de l’État, puisque mis en extinction. 

C’est le cas d’une quinzaine de corps : ceux des sous-préfets, des préfets, des conseillers des affaires étrangères, des ministres plénipotentiaires, de l’inspection générale des Finances (IGF), de l’inspection générale de l’Administration (IGA), de l’inspection générale des Affaires sociales (Igas), de l’inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche (IGESR), de l’inspection générale de l’Agriculture, de l’inspection générale des Affaires culturelles, des inspecteurs généraux et inspecteurs de l’administration du développement durable, du Contrôle général économique et financier (Cgefi), des administrateurs des finances publiques, et enfin des administrateurs du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Convergence indemnitaire

Les discussions autour des rémunérations (actuelles et futures) des administrateurs de l’État, en tout cas, promettent d’avancer rapidement. Un groupe de travail sur l’encadrement supérieur est d’ores et déjà prévu à la rentrée, entre le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques et les syndicats. Un échange où il sera donc notamment question de la future nouvelle grille indiciaire des administrateurs de l’État, de la fin du grade à accès fonctionnel des administrateurs civils, le Graf, mais aussi de leur volet indemnitaire. 

Le gouvernement avait en effet promis qu’une convergence indemnitaire allait être réalisée dès 2022 pour le corps des administrateurs de l’État “sur la fourchette haute du corps des administrateurs civils”. Et ce au travers du Rifseep, le régime indemnitaire des fonctionnaires tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel. Contacté sur le coût que représenterait une telle mesure, l’entourage de la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, n’a pas répondu à notre sollicitation pour l’heure.

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